DENIS KESSLER :
UN PRÉSIDENT SANS VRAIS CONTRE-POUVOIRS
DENIS KESSLER
Malgré nos demandes, SCOR refuse de préciser combien de temps Denis Kessler resterait Président
Le maintien de Denis Kessler à la Présidence serait problématique du fait des dysfonctionnements structurels dans la gouvernance
Ce maintien n’est pas justifié
vu les mauvaises performances réalisées par SCOR sous les dernières mandatures de Denis Kessler et l’expérience significative du futur Directeur Général
Denis Kessler a la plus longue ancienneté (c.19-ans d’ancienneté, vs. une moyenne de 3.9 ans pour les autres membres du Conseil)
Indépendance discutable de la plupart des membres du Conseil
Liens historiques étroits entre l’Administrateur Référent Augustin de Romanet et Denis Kessler
Indulgence du Conseil reflétée dans les pratiques de rémunération généreuses
Pire performance boursière parmi ses pairs (entre mars 2019-2021 : -16.4%, vs. +35.0% pour Munich Re et +30.8% pour Hannover Re*)
Il y a une décote Kessler dans le cours de bourse de SCOR
Rien ne justifie donc de garder Denis Kessler à la Présidence, surtout depuis la nomination d’un Directeur Général expérimenté
Une performance insuffisante : la sous-performance est évidente par rapport à ses concurrents
Une rémunération déconnectée de la performance boursière
Denis Kessler s’est vu offrir par le passé une période de sursis au pouvoir, avec l’allongement de la limite d’âge statutaire à 70 ans.
Malheureusement, cela ne s’est pas accompagné de performance satisfaisante
Denis Kessler a été interviewé en avril 2021 par www.theinsurer.com
et a parlé presque immédiatement et en longueur de CIAM.
Voir de 4.06’ à 12’ de son interview...
Son argument est incohérent et tout simplement malhonnête
Selon Denis Kessler, “CIAM ne possède pas une stratégie alternative”, CIAM est un “ mauvais activiste ” et CIAM “ ne veut que le départ de [Denis Kessler] ” pour “ ouvrir la porte à COVEA ”
LES FAITS
CIAM n’a absolument aucun lien avec COVEA
LES FAITS
CIAM veut des mécanismes de contre-pouvoirs en place afin d’assurer un bon équilibre des pouvoirs.
Denis Kessler n’a pas dit un mot à propos de Benoît Ribadeau-Dumas pendant toute l’interview (et pour cause), mais fait référence à ses successeurs comme à des “people” “who will run around the world like rabbits”.
Était-il donc prévu que Benoit Ribadeau-Dumas allait être remplacé ?
LES FAITS
CIAM souligne à juste titre depuis 2019 de fortes déficiences de gouvernance partagées par de nombreux actionnaires compte tenu du niveau constant d’opposition aux Assemblées Générales de SCOR.
Cela a d’ailleurs conduit à quelques améliorations dans les pratiques de rémunération, et a contraint SCOR à annoncer la séparation des pouvoirs
LES FAITS
Loin de vouloir perturber la bonne marche de l’entreprise, CIAM plaide simplement pour de meilleures normes de gouvernance
CE QUE PENSENT LES PROXY ADVISORS
Loin d'être le cavalier seul décrit par Denis Kessler, CIAM ne fait que relever les problèmes de bonne gouvernance posés par son omniprésence et son omnipotence