Une politique de rémunération
opaque et inadéquate
Rémunération DE DENIS KESSLER
Malgré le soutien d’ISS, le niveau d’opposition en 2020 reste élevé.
Les actionnaires ne sont pas dupés par les changements superficiels apportés à la rémunération.
Pondération
(CRITères financiers)
50%
% réalisés
0%
Evaluation
du Conseil SCOR
n/a
Réalité pour les actionnaires
55% de sous performance du ROE par rapport à l’objectif
-30% sur le cours de l’action FY20
Résultat net 2020 divisé par deux vs. 2019
Pondération
(CRITÈRES NON FINANCIERS)
15%
% réalisés
75%
Evaluation
du Conseil SCOR
A noté que « la croissance de SCOR restait positive tant en vie qu’en non-vie » de la réassurance
Réalité pour les actionnaires
1.4% de croissance en réassurance-vie vs. une fourchette cible de 3-6%
2.4% de croissance en réassurance non-vie vs. une fourchette cible de 4-8%
Impact estimé de la crise du COVID-19 : 314 millions d’euros dans la réassurance vie et 284 millions d’euros dans la non-vie
Pondération
(CRITÈRES NON FINANCIERS)
10%
% réalisés
150%
Evaluation
du Conseil SCOR
Publication du premier rapport climatique de SCOR
Le classement de SCOR dans le rapport “Assurer Notre Avenir”
Réalité pour les actionnaires
Dégradation de la note de CDP de C à D
Le rapport " Assurer Notre Avenir" souligne que des “lacunes importantes persistent dans les politiques relatives aux combustibles fossiles adoptées par SCOR”
Pondération
(CRITÈRES NON FINANCIERS)
15%
% réalisés
150%
Evaluation
du Conseil SCOR
De bons résultats en termes de mobilité internationale ou de couverture par la Leadership & Organization Review
Se réfère à un objectif de “gestion des talents”
Réalité pour les actionnaires
De plus bas résultats que l’année précédente (où les mêmes critères étaient seulement partiellement remplis)
SCOR n’a pas encore introduit d’enquêtes annuelles ou de scores d’engagement. L’exemple de Swiss Re, qui utilise un prestataire externe, est une référence.
Benoît Ribadeau-Dumas avait été recruté en externe... pour une succession rocambolesque
Le bonus de Denis Kessler
au titre de 2020
est déconnecté des performances
de SCOR
Un montant résultant principalement attribué par une évaluation opaque
de critères non financiers
Un résultat gagnant
même avec 0% de critères financiers atteints
Résultat 2020 : Bonus représentant 62.25% du salaire fixe
Un benchmark manipulé
SCOR compare la rémunération de Denis Kessler à l’ensemble des assureurs et réassureurs (y compris aux États-Unis)… Mais exclut commodément le secteur de l’assurance pour évaluer sa performance !
Pas de pro-rata ?
Contrairement à Laurent Rousseau, il n’est pas explicité que le salaire fixe de Denis Kessler en tant que P-DG sera pro-raté au temps passé en tant que P-DG en 2021
LTIP
Même proratisée, une attribution l’année du départ va à l’encontre des bonnes pratiques. Et quid des LTIP 2020? Denis Kessler a reçu pour plus de 3 millions d’euros en actions et stock-options en avril 2020 (cours environ 25% plus bas qu’un cours pris à la période d’attribution normale - voir annexe 5) Celles-ci dépendent de conditions de performance évaluées sur la période 2020-2022… Pourtant Denis Kessler ne sera plus au pouvoir à partir de mi-2021 ! Le montant final de cette attribution sera-t-il réduit en conséquence ?
Non au chèque en blanc !
L’intention du Conseil est de faire voter les actionnaires de SCOR sur des décisions qui seront prises après l’AG…
Encore une fois, une certaine légèreté avec les rémunérations
Une seule résolution pour 3 politiques différentes …
Du jamais vu ?
Quels autres paramètres nous cache-t-on ?
Le Conseil choisit à son gré ce qu’il présente ou non aux actionnaires
Les excès de rémunération continuent...
Pourtant, la plupart des sociétés le communiquent et certaines suspendent même le versement de la rente pendant toute la durée du mandat (L’Oréal, AXA)
La politique de rémunération pour Laurent Rousseau en tant que Directeur Général,
preuve que Denis Kessler était surpayé pendant toutes ces années…
Pour le Chief Executive Officer, un package largement inférieur à celui de Denis Kessler
-42% par rapport à Denis Kessler
(125,000 actions de performance, 100,000 stock options par an)
-33.33% par rapport à Denis Kessler
(EUR 1,200,000 de rémunération fixe et bonus annuel cible)
Par ailleurs, quid du plafond maximal du bonus ?
Pas de jetons de présence
Alors que Denis Kessler touchait en moyenne 70,000 euros de jetons par an (et qu’il continuera d’en toucher)
Preuve que le Conseil sait faire preuve de modération... Sauf pour Denis Kessler !